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Quand bébé ne vient pas. N'oublions pas l'homme qui marche à notre côté.

Sur cette photo, nous avions déjà passé par 2 années de désir d’enfant non abouti. 3 années supplémentaires nous séparaient encore de notre premier enfant, mais ça, nous ne le savions pas…


Pour faire un enfant il faut être deux. 50 - 50. Au moins dans le modèle le plus traditionnel.


Mais quand bébé se fait attendre, quand nous devons faire appel à la PMA, les choses se compliquent et le couple se voit devoir affronter différentes difficultés à différents niveaux. Les deux parties ne vivent pas forcément la même chose. La femme a parfois l’impression que leur moitié est trop peu impliqué et ne se sent pas assez soutenue pendant les traitements et l’homme, lui, est souvent perdu face à tant émotions de leur compagne.


Mais il est où cet homme, dans cette spirale infernale entre espoir et désespoir, rapports programmés, rendez-vous médicaux, tests, analyses et piqures ?


Il est toujours là : à nos côtés.


Il supporte inlassablement, souvent silencieusement, nos montagnes russes hormonales et émotionnelles. Il essaie de nous accompagner le mieux qu’il peut, alors que ce n’est pas évident pour lui de comprendre réellement ce que nous ressentons face à ce manque d'enfant. La nature ne lui a pas donné la possibilité de porter un enfant et de ce fait, notre douleur face à l'impossibilité de tomber enceinte reste pour lui en grande partie mystérieuse. Néanmoins il essaye à sa manière de nous soutenir et de nous aider.


Dans un couple, face à une difficulté, nous ne pouvons pas toujours comprendre et ressentir ce que ressent l'autre. Mais ça n'empêche pas d'être un bon partenaire sur lequel on peut compter. Il suffit de communiquer et de respecter les possibilités de chacun.


Dans le cas du désir d’enfant non abouti, il est vrai que les nombreuses échographies, les traitements, les analyses, les piqures, la ponction et l’interprétation du moindre signe dans le corps après le transfert, sont une affaire féminine. Pour cette raison, la femme a souvent l’impression d’assumer seule toute la responsabilité du processus, mais elle a aussi plus de facilité à en parler et à chercher de l’aide.


Pour l’homme c’est plus compliqué d’exprimer ce qu’il ressent. Car très souvent, il se sent seul et démuni face à tant de larmes de sa moitié. Des larmes pour un être qui n’est même pas là, alors que lui, il l‘est ! Mais même s’il ne peut pas tout à fait saisir cette douleur, de voir sa partenaire souffrir à ce point lui est insupportable et son instinct va ainsi le pousser à l’action. Car depuis toujours, l’homme a le rôle de protéger sa tribu du danger et d’en assurer la survie. Il faut qu’il agisse ! Il faut qu’il trouve une solution !


Des solutions qui peuvent prendre des formes différentes et qui sont quelquefois difficilement compréhensible pour le genre féminin. Il peut, même après quatre ans d'essais infructueux, vous proposer de rester positive avec des phrases du genre « tu verras, le mois prochain ça va marcher », vous motiver à sortir voir des amis alors que vous voulez pleurer tranquille, demander un sixième avis à un dixième médecin, ou même à l’extrême, vous proposer d’arrêter les essais bébés et de rester que les deux.


Mais rassurez-vous, dans la plupart des cas, ce n’est pas du bébé dont il n’a plus envie, mais de la souffrance que représente l’attente de ce dernier pour vous. En général, quand il vous propose ces genres d’approches, ce n’est pas pour minimiser votre souffrance, mais pour vous faire sentir mieux. Car pour lui, c’est insoutenable de vous voir si malheureuse et de ne rien faire.


N’oubliez pas que c'est une réelle épreuve pour le couple de traverser une phase d'infertilité. Mais la bonne nouvelle c’est que cette épreuve va vous rendre plus fort ! Car les couples qui ont su traverser une difficulté du genre, sont plus soudés par la suite.


En ce qui me concerne, je ne me suis rarement sentie seule à côté de mon mari. Mais c'est vrai qu'il n'a jamais autant pleuré comme moi, jamais il s'est aussi réjoui face aux tests positifs et jamais il n'a été aussi désespéré quand ils redevenaient négatifs.


Et heureusement ! Son recul face aux choses m'a aidé à garder une certaine distance moi aussi. Le fait qu'il reste positif quand je ne voyais plus d'issue, m'a permis de me sortir plus vite de ma tristesse et de continuer à croire que tout finira bien.


Mais il a toujours été là dans les moments difficiles, a toujours essayé de me soutenir et de me motiver dans des moments où je voulais abandonner et il m’écoutait parler pendant des heures et des heures de mon rêve…


Et si vous vous diriez ce soir ce que vous ressentez ? Je vous joins une petite aide, sous forme de suggestions, en dessous ⤵️ de ce post…


Ce que je vous souhaite, c’est de faire équipe ! Et surtout, d’être une équipe qui gagne !


Prenez soin de vous.




Accompagnement du désir d’enfant

& guidance de vie au féminin. www.jacquelinecomte.ch





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