J'honore ma tristesse pour mieux m'ouvrir.
Je crois que nous sommes tous, plutôt plus que moins, tristes. Mais dans une époque où l’apparence joyeuse prime, nous faisons tout pour ne pas le montrer, pire, pour ne pas le ressentir.
Je pense sincèrement que notre volonté de ne pas vivre notre tristesse, est actuellement un grand problème dans le monde. Car plus nous craignons notre tristesse, plus nous avons tendance à rester constamment en mouvement et à nous focaliser sur ce qui est extérieur à nous, pour ne pas ressentir ce qui se passe à l’intérieur de nous. Ainsi, nous allons d’activités en divertissements, d’objectifs à réussir en choses à acquérir, de faux sourires affichés en contenus à poster, d’obsessions en dépendances…
Nous fuyons, bloquons et rejetons la tristesse en bloc, comme si c'était la tristesse le problème. Alors que problème ne vient pas d'elle, mais de la peur que nous éprouvons à l’éprouver !