L'infertilité, un chemin envers soi
Dans mon dernier article, je vous ai parlé de ces situations qui nous font souffrir et derrières lesquelles, nous avons parfois de la peine de reconnaître l’amour. Un parcours d’infertilité/de désir d’enfant non abouti, fait indéniablement partie.
Quelle souffrance… Vous le savez, vous qui êtes dedans, et moi je ne l’oublierais jamais.
Ils sont gravés dans toutes mes cellules, tous ces moments d’incertitude, de doute, de peur et d’impuissance. De culpabilité en pensant que tout était ma faute, que je bloquais l'arrivée de bébé. De honte en me voyant être incapable de prendre du recul. De frustration au pied de ce foutu mur trop haut, trop dur, trop large. Du choc et du vide, après chaque grossesse qui s’était arrêtée, encore une de plus. De cette colère qui ne changeait strictement rien. De la solitude et du sentiment que l’univers entier m’avait oublié. De la peur, du désespoir infini et finalement de la dépression vécut en secret.
Non. Sur le moment même, je ne voyais pas l’amour derrière ce que je vivais.

Mais au fil des années, et parce que je suis une chercheuse de sens, j’ai trouvé en cette période d’infertilité une vision plus large et une compréhension plus profonde de la vie, et surtout de moi dans cette vie.
Avant mon désir d’enfant, j’avais l’impression d’être une femme sereine, stable, confiante et pleine de vie. Mais face à l’infertilité, j’étais soudainement confrontée à une autre facette de moi, jusqu’à présent en dénie. Dans cette facette, je voyais mon effroyable sentiment de solitude, d’incomplétude, d’insuffisance, d’absence de confiance, de manque de foi et une intense sensation d’insécurité qui venait d’une peur tellement profonde, que j’avais l’impression d’en mourir.
C’était un miroir. L’infertilité me renvoyait l’exact reflet de ce que j’ignorais : que je manquais à moi-même. Ce manque que je voulais absolument combler par un enfant. Pour vite, vite ne plus le ressentir. Mais il n’y avait pas de « vite ». Vraiment pas.

Pendant cinq ans, j’ai été obligé de rester là dans cette boucle infernale, meurtrie et remplie d’un sentiment d’être prise au piège, jusqu’à ce que j’accepte de m’occuper de moi avant de devenir maman.
Et croyais-moi, pendant des années, je ne voulais pas entendre. Je voulais un enfant, un point s’est tout. Mais voilà, peu à peu, certainement par désespoir, je me suis mise à cheminer envers ce qui comptait vraiment : moi-même.
Parce qu’il n’y a pas plus belle rencontre, que celle avec soi.
Aujourd’hui je suis maman, mais le chemin ne s’arrêtera jamais et j’apprends toujours et encore de nouvelles choses sur moi. Parce que je sais que chaque rencontre et chaque situation est un miroir qui me montre, qui je suis au plus profond de mon être.
Même ce que je ne veux pas voir. Surtout ce que je ne veux pas voir.
C’est pareil pour vous qui vivez un parcours de désir d’enfant non abouti (ou autre chose). Ce que vous voyez, pensez, ressentez, croyez face à cette situation, c’est vous. Et peut-être ce sont des choses qui ont besoin d’être mises en lumière pour que vous puissiez mieux vous connaître, pardonner, transformer et guérir.
Voilà l’amour. L’amour sous forme de l’énorme chance de vous reconnecter à ce que vous êtes au plus profond de vous afin d’accéder à plus de ressources intérieures, de confiance, de joie, de douceur, de sérénité. Pour mieux profiter de la vie, de la merveilleuse femme que vous êtes, et de la maman que vous allez bientôt devenir.
C’est ce que je vous souhaite.
Prenez soin de vous.
Jacqueline C.

Désir d'enfant
Guidance de vie
Annales Akashiques
Si vous avez besoin d’un peu de lumière dans votre « aujourd’hui » pour mieux vivre votre
« demain », n’importe si vous êtes en route vers un enfant, un partenaire, un travail, vers plus de sérénité, d'équilibre, de joie, de confiance... plus d'amour, je me ferais un plaisir d’être votre guide pour vous emmener un peu plus loin sur le chemin de votre histoire.
Prenez vos rendez-vous directement ICI.