Lettre (le dictionnaire a choisi l'être !!!) à Louise...
Il y en a eu des heures sombres peuplées de larmes, de sang, de solitude avant que tu ne viennes.
Des jours, des mois, des années à oser t'espérer, t'appeler en silence, t'attendre. Après les insoutenables douleurs, les pertes d’espoir d’enfants, après les deuils blancs, tu as, un jour d’été, atterri dans mon ciel, puis dans mon ventre puis enfin dans ma vie... au printemps.
Une explosion de joie, un cataclysme de bonheur brut, à l’état pur !!!!!

Il m’arrive encore de me réveiller en sursaut, me questionnant si je fais un rêve de toi ou si tu es bien là, tout près, dans ma vie.
Alors je vais vérifier et souvent je n’ai pas besoin de me lever, car tu es bien là qui m’enlaces dans ton sommeil comme pour me dire « tu peux te reposer maintenant, je suis là... » Je ne te demande rien, du moins consciemment, mais tu me consoles encore.
Sache que je ne suis plus triste aujourd’hui d’avoir dû laisser s’envoler ces petites âmes pour un ailleurs, ce sont d’anciennes mémoires...
MERCI INFINIMENT de m’avoir choisie comme maman il y a quatre ans : je ne savais pas que l’on pouvait aimer autant...🌸💓🌸💓🌸💓🌸♥️💓🌸💓🌸💓🌸
Dédicace à Johanne, Caroline, Cristina, Laurence, Renata, Anja, Corinne, Valérie, Sabine et tant d’autres... Tendresse infinie pour Jacqueline Comte, accoucheuse de mamans en devenir : Femmes, je vous aime...
Isabelle Carron